Sa réaction était attendue après la décision d’exclusion du parti démocratique de Guinée (PDG-RDA) pour entre autres propos insurrectionnels tenus sur les ondes des médias nationaux et étrangers le 22 avril dernier. Finalement, le jeune secrétaire général par intérim déclare qu’il reste et demeure le secrétaire général de la formation politique.
« En réalité, pour moi, c’est un non-événement. Parce qu’encore une fois, c’est une clique réactionnaire qui est au sein du parti, un certain nombre de camarades qui sont derrière toutes ces manœuvres-là. Et le plus important pour moi comme je l’ai dit tantôt, le premier responsable a été saisi. Le PDG est un parti foncièrement démocratique, ça voudrait dire que les concertations aussi doivent être faites, pour essayer de recueillir l’avis de tout un chacun. Mais ce qui est surtout important pour moi, c’est qu’encore une fois le président d’honneur n’a pas autorité, ni la légitimité d’engager le parti en quoi que ce soit. Ce n’est qu’une autorité morale. Et vous savez, ce que c’est qu’une autorité morale. Ça, vraiment, ça ne m’engage pas. Ça n’engage pas le parti. Moi, j’assumerai mes fonctions comme je l’ai initialement dit, jusqu’au retour du camarade secrétaire général, Mohamed Touré. » Oyé Beavogui
Évoquant la décision de l’adhésion du PDG à l’union sacrée, il affirme que cela a été est une décision consensuelle. « Parce qu’encore une fois, au-delà des réunions sur lesquelles nous avons tablé pour adhérer à cet ensemble national, le départ même de notre groupe qui est la convergence des acteurs socio-politiques impliqué dans le cadre du dialogue a bougé des cases de belle vue, pour aller au siège de L’UFDG. Tout leur problème, c’est parce que tout simplement, je suis allée à L’UFDG. Et moi malheureusement, je ne suis pas dans cet esprit de repli identitaire. L’UFDG est un parti politique comme tous les autres partis politiques. Si cela le dérange, moi, je dirais que n’engage qu’eux. Si j’ai la possibilité d’aller au RPG, à l’UFDG, ou à toute autre formation politique pour discuter des questions de la nation, il n’y a pas de raison pour que je ne puisse pas y aller. D’autant plus que c’était une décision consensuelle du bureau politique nationale. Mais bon, s’il y a de gens qui ont eu des pressions par rapport à des intérêts qu’ils ont à des niveaux donnés, et essayant de sauvegarder ces intérêts, ils ont préféré se sauver et sacrifier certains d’entre eux. C’est ça le fond de la chose. Pour le reste-là, vraiment, n’engage pas le parti. Nous, nous restons sereins. Je pense qu’antérieurement, quand le soi-disant acte de suspension avait été pris, vous avez vu la position des militants. Donc moi, je reste fidèle à l’aspiration des militants du PDG. Ce combat nous le mènera jusqu’au bout, jusqu’à la victoire finale. »