Journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes : Le message d’une fille leader de Kankan

À l’occasion de la célébration de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, la présidente du club des jeunes filles leaders de Kankan, qui œuvre dans le cadre de la défense et la préservation des droits des femmes, a profité de cette journée spéciale pour inviter les femmes du monde entier à plus de responsabilités. Fanta Camara invite les femmes à être présente dans des instances de prise des décisions.

« Cette journée est dédiée aux femmes du monde entier pour parler des violences faites aux femmes, les problématiques qui freinent leur épanouissement, donc cela prouve à suffisance que nous sommes importantes dans la communauté. Nous sommes importantes dans le développement de nos différents pays, et que nous avons aussi les droits. Les communautés sont conscientes que les femmes sont parfois victimes des violences sexuelles et physiques dans les foyers, c’est le moment pour d’interpeller ces femmes et les institutions. Nous, club des jeunes filles leaders avons réussi a géré six (6) cas de viol, trois (3) cas de mariage précoce, et trois (3) cas de mutilation génitale dans la région administrative de Kankan. C’est une satisfaction pour moi de célébrer cette journée ».

Dans cette dynamique, elle invite toutes les femmes à s’impliquer dans le développement de leur pays. «Je dirais aux femmes d’arrêter de nous minimiser, d’accepter de prendre le devant comme les hommes, d’accepter d’être responsable, d’accepter d’occuper des postes de responsabilité comme les hommes, de montrer aux hommes, tout ce qu’ils peuvent faire, nous sommes capables de le faire et de les dépasser. Il faut que les femmes acceptent de se former, de s’informer, et de savoir réclamer leurs droits, nous pouvons sensibiliser et ramener les femmes à la raison, mais si nous-même, nous ne prenons pas conscience de nos capacités et tous ce qu’on peut faire pour notre pays, on restera toujours en marge et ce n’est pas bon. Il faut que les femmes osent maintenant. Et qu’elles prennent le devant des choses »

Kokoly joseph Kolié, correspondant régional à kankan

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