Jeudi, près du palais présidentiel à Conakry en Guinée, des coups de feu ont été tirés. Suite à ce drame, l’armée a brièvement bouclé le centre-ville et a évacué la population.
Un responsable diplomatique proche du dirigeant guinéen a déclaré à l’agence de presse AP que 11 soldats avaient ouvert le feu sur les forces spéciales autour du palais, mais les militaires ont été vite maîtrisés.
Toutes les rues menant vers le palais présidentiel ont été fermées à la circulation automobile et piétonne. Par la suite, des embouteillages se sont créés.
Trois des assaillants ont été tués et huit autres arrêtés, a-t-il déclaré, ajoutant que la situation était sous contrôle.
Le bouclage du centre de Conakry a été levé par la suite.
Le fonctionnaire a déclaré que les soldats étaient fidèles au colonel Célestin Bilivogui, disparu il y a près d’un an dans des conditions mystérieuses à la suite de son arrestation par les forces spéciales. Le colonel a été retrouvé mort mercredi, selon sa famille et ses avocats.
La junte au pouvoir a nié que des coups de feu aient été tirés, qualifiant ces rumeurs de « folles » et « montées de toute pièce » dans une déclaration lue à la télévision nationale et également publié sur X. Elle a exhorté les habitants du centre-ville à reprendre leurs occupations.