Suspension du préfet de Kankan : un activiste des droits de l’homme réclame une action judiciaire.

Après la suspension du préfet de Kankan pour faute lourde, les réactions des acteurs de la société civile se multiplient. Pour Mamadou Kaly Diallo, activiste des droits de l’homme, « Un pas a été franchi cependant, je trouve la sanction disproportionnelle par rapport à la gravité de la faute commise »

Il rappelle que les propos du préfet Kandia Mara violent l’article 3 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme qui stipule : « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. »

Ces propos violent également la charte de la Transition dans la mesure où elle réitère qu’ : « aucune situation d’exception ou d’urgence ne doit justifier les violations des droits de l’Homme. »
Partant de ces fondements, Mamadou Kaly Diallo ose espérer que la suite sera l’action judiciaire.


Il faut ajouter que la sortie de Kandia Mara sur le décès de Dr Mohamed Dioubaté accusé d’avoir brûlé l’effigie du président de la transition a provoqué la colère de nombreux Guinéens qui ont appelé à son départ et à engager des poursuites judiciaires contre sa personne.

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