Encore huit détenus libérés après de longues détentions à la maison centrale.

Le Procureur général près la Cour d’Appel de Conakry a remis en liberté le jeudi huit détenus en attente de jugement depuis plusieurs années à la Maison Centrale de Conakry.
Au cours de cette opération, Fallou Doumbouya a indiqué que beaucoup de failles au niveau de la chaîne pénale ont été constatées. Ce qui a prévalu à cette activité
Vous n’êtes pas sans savoir que lorsque nous avons pris fonction en tant que procureur général près la cours d’appel de Conakry nous avons constaté qu’il y a des failles au niveau de la chaîne pénale. Entre autres, c’est qu’il y a des détenus qui sont dans l’enceinte de cette maison centrale au-delà des délais légaux sans qu’ils ne comparaissent devant un juge. D’ailleurs, c’est le fondement du code de processus pénal qui dit qu’en matière criminelle aucun inculpé ne doit être détenus au-delà de six (6) mois renouvelables une seule fois. Après les débats contradictoires entre les parquetiers d’instance, l’inculpé ou l’avocat de l’inculpé et éventuellement la partie civile devant le juge d’instruction. Alors nous nous sommes référé à la hiérarchie et monsieur le ministre de la Justice nous a donné des instructions ferme à l’effet de décanter. Quels sont les termes de cette décantation, c’est de chercher à savoir la situation globale de tous ceux qui sont détenus illégalement ou abusivement au niveau des différents centres pénitenciers du ressort de la cour d’appel de Conakry. Je pense à ce que je sache, c’est la troisième séance qui va concerner cette fois-ci huit (8) personnes qui sont là ; certains depuis 11 ans, 12 ans, 6 ans, et 5 ans et cette cérémonie va être présidé cette fois-ci par le parquet général près la cour d’appel de Conakry dont nous avons l’honneur de conduire sur instruction espèce du garde des sceaux ministre de la justice et des droits de l’homme. parce que c’est vrai nous sommes des acteurs de la chaîne pénale, nous avons une mission de poursuite autrement dit nous avons une mission de poursuite autrement dit nous avons une mission répressive mais la loi aussi nous oblige à veiller de façon religieuse au respect des droits des différentes parties notamment le droit des inculpés et des accusés afin qu’ils soient situés sur leur sort dans un délai raisonnable c’est pourquoi nous avons donné des instructions fermes à tous les parquetiers d’instance de la cour d’appel de Conakry à l’effet de nous faire la situation de ceux-là qui sont détenus au delà des délais légaux. ” N’Fallou Doumbouya.

les détenus libérés dans la cour de la maison centrale
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