Agée de 45 ans, c’est une dame qui a requis l’anonymat qui appelle à l’aide pour obtenir des soins. Il y a un an, elle a été victime de violences. Elle raconte que c’est lors d’une lecture de saint en faveur de la paix qu’elle a été victime d’agression de la part d’un groupe de bandits.
«Depuis le temps de feu Lansana Conté, moi, je participe aux activités de sensibilisation pour la paix. Beaucoup de personnes m’ont reconnu pour ça. C’est ainsi qu’un jour, lors d’une cérémonie de lecture de saint Coran à la mosquée Fayçal en faveur de la paix, certaines personnes ont pris mon numéro et elles m’ont invité à participer à une activité similaire à la cimenterie. Finalement, c’est en novembre 2023, à la cimenterie, dans une cour habitant un étage et quelques maisons. C’est là qu’ils m’ont violemment battu. J’ai tellement saigné. Je garde encore les habits ensanglantés de ce jour. Ils m’ont battu et induit le piment sur mon corps. Je ne parvenais même pas à tenir debout. J’étais obligée de ramper » relate cette mère de trois enfants.
Elle ajoute que les autorités dont l’OPROGEM se sont occupées d’elle. Elle a été hospitalisée à l’hôpital Jean-Paul II. Mais avant les bastonnades, ses ravisseurs avaient confisqué sa carte d’identité et sa tablette. Ainsi, sa sécurité n’était plus assurée, car elle était recherchée pour être tuée pour son soutien à Général Mamadi Doumbouya, colonel à l’époque des faits.
Elle reconnaît les efforts fournis pour sa sécurité par l’ancien ministre de la Justice et des droits de l’homme, Alphonse Charles Wright. Elle craint pour sa sécurité et elle se plaint de douleurs. « J’ai mal au cou, et aux reins. Il y a un os au cou qui a un problème. Certains disent qu’on peut le traiter soit en Tunisie ou au Maroc. Cet os me fait régulièrement mal. Chaque fois, je fais des crises».
Depuis cette bastonnade, des médicaments à hauteur de 32 millions de francs Guinéens ont déjà été payés. Mais elle peine à retrouver sa santé. Aujourd’hui, appauvrie, malade, elle appelle les autorités à l’aider.