Tic-tac à Conakry : les Forces vives défient la junte dans un bras de fer qui dure déjà trois ans

La crise politique en Guinée s’enlise. Les Forces vives, qui regroupent l’opposition et la société civile, ont annoncé qu’elles ne reconnaîtraient plus les autorités de la transition à partir du 31 décembre, date initialement prévue pour le retour à l’ordre constitutionnel. Cette décision intervient après l’annonce par le gouvernement d’une prolongation de la transition pour mener à bien une “refondation de l’État”. Cette nouvelle donne suscite une vive inquiétude au sein de la classe politique et de la société civile, qui dénoncent un manque de transparence et un retard dans le processus de transition.

La décision des Forces vives de Guinée de ne plus reconnaître les autorités de la transition à partir du 31 décembre 2024 a des implications majeures pour le pays.

Manifestations et troubles: Le refus de reconnaître les autorités de la transition pourrait entraîner une intensification des manifestations et des troubles civils, notamment si les Forces vives appellent à la désobéissance civile. D’ailleurs, les Forces Vives de Guinée invitent l’ensemble des citoyens guinéens, civils et militaires, de l’intérieur comme de l’extérieur, à se mobiliser avec la plus grande combativité, pour exiger le départ de la junte et la mise en place d’une Transition civile.

Ces manifestations pacifiques dans les rues et sur les places publiques commenceront le 6 janvier 2025 dans le Grand Conakry et continueront ultérieurement dans les préfectures de l’intérieur.

Polarisation de la société: La situation risque de polariser davantage la société guinéenne entre les partisans et les opposants à la junte, rendant le dialogue national encore plus difficile.

Affaiblissement de la crédibilité de la transition: La non-tenue des élections à la date prévue pourrait éroder davantage la crédibilité de la transition aux yeux de la communauté internationale.

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