L’administration Trump, dans sa campagne 2024, promet une intensification des expulsions d’immigrants en situation irrégulière, ciblant notamment les Africains subsahariens. Ces politiques, axées sur la sécurisation des frontières et l’exécution des ordres d’expulsion, inquiètent les communautés immigrées, en particulier les familles et les résidents de longue date.
Les Africains représentent une part croissante de la population immigrée aux États-Unis, avec environ 2,1 millions de personnes en 2019. En 2024, l’ICE a expulsé 1 818 Africains, principalement originaires du Sénégal, de la Mauritanie et du Nigéria, tandis que plus de 41 000 autres font face à un ordre d’expulsion.
Ces mesures entraînent des séparations familiales et une instabilité accrue. Bien que des recours juridiques soient possibles, l’incertitude domine, laissant les communautés africaines face à un avenir précaire dans un climat de peur et de répression.
Les pays africains suivants comptaient le plus grand nombre de personnes devant être expulsées, comme le montre le tableau :

La Somalie arrive en tête de liste avec 4 090 personnes, suivie de la Mauritanie avec 3 822 et du Nigéria avec 3 690.
Parmi les autres pays comptant un grand nombre de personnes sur la liste d’expulsion figurent le Ghana (3 228), la Guinée (1 897) et le Cameroun (1 736). L’Éthiopie (1 713) et le Sénégal (1 689) ont également enregistré des chiffres notables, tandis que le Libéria et la Sierra Leone comptaient chacun 1 563 personnes.