Accusé de détournement de deniers publics et d’enrichissement illicite, le dossier de l’ancien ministre de l’Éducation et de l’Alphabétisation s’est poursuivi ce mercredi 29 janvier devant la Cour de répression des infractions économiques et financières. À la barre, Ibrahima Kourouma a répondu aux différentes questions du parquet, mais aussi à celles de la partie civile.
Accusé de détournement de deniers publics et d’enrichissement illicite, Ibrahima Kourouma, à la barre, a tenté de se défendre face aux différentes questions des parties. D’abord interrogé par le parquet, puis par la partie civile, cette dernière a une fois de plus demandé le nombre de maison que Dr Ibrahima Kourouma détenait. En réponse, il a affirmé posséder une seule maison et un terrain. Malgré les nombreuses questions des avocats de la partie civile, qui cherchaient à obtenir davantage d’informations, l’accusé est resté focalisé sur ses premières déclarations.
Lorsqu’on lui a demandé s’il possédait une concession à Sangoya, derrière l’église, Dr Kourouma a répondu que, si cela s’avérait vrai, il offrait cette concession à la cour. Concernant le local abritant sa pharmacie, il a précisé qu’il le louait et qu’il n’en était pas le propriétaire.
Après plusieurs heures de débats, l’affaire a été renvoyée au 3 février 2025 pour la poursuite des discussions.