Les réactions politiques n’ont pas tardées suite à la levée sanction de la Guinée par l’organisation internationale de la francophonie. Pour Dr Ben Youssouf Keita, président du parti Alliance pour le changement et le progrès, c’est une décision qui a trop retardé. Il ajoute que la Guinée ne devrait pas être sur le banc des accusés, « eu égard à la raison qui a conduit à un changement de régime dans notre pays. Nous, nous avons considéré que c’était une injustice que de suspendre la Guinée à l’OIF. À partir du moment que la faute a été réparée, nous ne pouvons que nous réjouir. »
L’OIF justifie cette levée de la sanction par les démarches en cours dans le pays pour le retour à l’ordre constitutionnel. Pourtant certains acteurs politiques regrettent que le chronogramme de la transition aille au-delà de 2024. Sur ce point, le président du parti ACP précise que « la communauté internationale est pragmatique ». Il a rappelé les conditions nécessaires pour conduire au retour à l’ordre constitutionnel. Compte tenu de l’indisponible du budget, « le glissement était inévitable. »
L’ancien député souligne qu’à date, le bilan du CNRD est à fait positif